Le film suit au plus près celles qui luttent contre les violences faites aux femmes, le système Monsanto et la destruction de l’environnement par les entreprises extractivistes. Dans les favelas, les périphéries urbaines, les campagnes isolées en Patagonie et l’altiplano bolivien, ces femmes combattent pour le droit à disposer de leurs corps, pour un changement de cap des modèles économiques, pour la reconnaissance de la légitimité et de la dignité de leurs « territoires-corps-terres ». Elles dessinent des voies pour une révolution écoféministe globale. Au début du film on se demande comment ces trois réalisatrices, Marine Allard, Lucie Assemat et Coline Dhaussy vont démêler la pelote. Et pourtant à la 62’ la démonstration est évidente entre les logiques d'appropriation capitaliste, coloniale et patriarcale de la Terre et du corps des femmes.