La forêt française souffre d'une logique productiviste, loin des regards et en silence. Les logiques financières, les centrales à biomasse, les abatteuses, sont en train de l’avaler, de la quadriller, de la standardiser. Face au drame qui se joue, des associations, des citoyens et des gardes-forestiers tentent de s'élever contre les financiers et d'interpeller l'opinion publique espérant encore sauver les forêts françaises de l'industrialisation. Avec son nouveau livre “Main Basse sur nos forêts” aux éditions du seuil Reporterre, le journaliste Gaspard d’Allens montre qu’il est encore possible d’inverser le cours de la destruction, que l’alternative est vivante, et que les humains et les arbres peuvent se réconcilier. Philippe Canal, porte-parole de SNUPFEN, syndicat de l’Office National des Forêts (ONF) raconte les mobilisations en interne comme en externe et l’importance de considérer la forêt comme un bien commun qui doit être préservé par un service public forestier